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août 2007 et verdure jurassienne...


Les 2 semaines passées dans le Jura nous ont permis de faire quelques petites randonnées sympas ...


et ça a également permis à Hélène de tester sa nouvelle tenue, fraichement reçue pour son anniversaire : un coupe-vent sans manche, jaune pétard, et un cuissard bien rembourré pour prendre bien soin du fessier.

Sur 10 jours, les 3 premiers ont été pluvieux. Et sur les 7 restant, on s’est fait 4 petites journées vélo autour du lac Saint-Point.


Quasi 150 km au total ...




Le premier tour nous a trainé sur les hauteurs du lac, du côté de Montperreux, couplé au tour du lac pendant que Lolo, Estelle, Paulo et Martial nous suivaient en parallèle sur les sentiers VTT. Les premiers arrivés attendaient les autres aux points de rencontre de la route et des pistes.



Le 2ème viron nous a porté jusqu’à Métabief par les petits chemins de traverses et avec le retour par le fort Saint Antoine.



Le 3ème tour, de 56 km, pour commencer de nous tester tous les 4 sur de la moyenne distance, nous a porté jusqu’aux hauteurs de Mouthe, avec retour par la forêt des Loges, Remoray, la forêt de la Grande Côte, Malpas, Oye et Pallet, La Grange Tavernier ... puis retour sur Malbuisson.


Le dernier tour nous a emmené le long du Doubs puis vers Chantegrue et Malpas.



Que de beaux paysages de prés et de champs traversés en direction de beaux villages comtois aux superbes corps de ferme.



Que de belles forêts parcourues.Toutes bien travaillées et bien continuellement exploitées, avec soin.

Flora et Joan ont dévoré du regard les bords de routes, et ont bien pris l’air vivifiant au travers de la toile de la remorque.

Souvent les côtes étaient bien raides, mais avec la plus petite vitesse, ça passe. En zigzag en travers de la route, mais ça passe.


Parfois, on a rattrappé un "peloton" de vaches qui partaient au champ, ce qui nous donnait l’occasion de discuter avec le gardien du troupeau. Le plus dur, c’est lorsqu’il avait été déposé une bonne couche de gravillons sur une petite route communale ou forestière à pente élevée. Avec le poids de la chariotte chargée, ça patine !


Mais bon, en moyenne, on a tourné entre 15 à 17 km/h.


On s’arretait de temps en temps pour faire une pose pipi ou une pose goûter, comme ici à Sarrageois.

 















Et le midi, on se posait en forêt, sur des petites routes forestières peu voire pas fréquentées. Au casse-croute, du saucisson au comté, et du fromage (comté, morbier, ...) bref, des bonnes spécialités locales.

Sitôt après cette petite collation Flora se lançait dans l’exploration des abords et dans la construction de cabanes en bois ou dans l’escalade de troncs branchus, rochers ou autres reliefs à la taille.







En général, l’après midi était plus calme, les coups de pédales étant rythmés par le double ronflement provenant de la chariotte.







Bref, le Haut-Doubs, c’est un super coin pour partir en vadrouille familiale en vélo.




.... Pôvres z’enfants !!....


Régulièrement on a droit à une question sur le confort "rudimentaire" de la chariotte :

-  ils doivent avoir trop chaud ! ça fait étuve !
-  ils doivent avoir trop froid avec le vent !
-  ils doivent être mal assis !
-  ça doit beaucoup sauter !
-  ils doivent en avoir marre au bout d’un moment !




Mais voilà, le résultat est là, lorsqu’on roule :
-  tantôt ça joue derrière, "Allez Joan, abre la boca, je t’ai fait à manger !"
-  tantôt ça chante, "2 km à pied, ça use, ça use ...."
-  tantôt ça rit aux éclats ensemble, "Joan, c’est la bêbête qui monte qui monte ...."
-  tantôt ça regarde les paysages sagement, "regarde Joan, t’as vu ? les vaches, là !"
-  tantôt ça accompagne la cadence, "plus vite, plus vite, plus vite"

Entre guillemets, quelques-unes des phrases de Florecita.

Et puis, souvent, ça finit par s’endormir. Tantôt l’un, tantôt l’autre, souvent les 2. Et cette petite sieste peut durer toute la ballade, parfois même se prolonger un peu après l’arrivée. Et ce, malgré les virages, les montées, les descentes, les passages à vaches, les passages de voies ferrées, les états de la route.


Et quand on connait la légèreté du sommeil de Joan, et qu’à chaque secousse on s’aperçoit que ça pionce toujours aussi bien, on se dit que la chariotte, ça doit vraiment être sympa.

Paulo a même pu tester son efficacité en pédalant à nos côtés. au bout d’un kilomètre et demi, y’avait plus personne.


Mais ça n’évite pas les interrogations des passants pour autant :

-  ils doivent être mal à dormir comme ça tout tordus,
-  ça doit leur casser le cou,
-  pôvres z’enfants !
....



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